The Fabelmans




 
Réalisateur :
  Steven SPIELBERG
Acteurs :
  Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano, ...
     
Genre :
  Biopic, Drame
Durée :
  2 h 31
Date de sortie :
  22/02/2023
Titre original :
  The Fabelmans
   
Note "critique" :
  3,00
 Classement 2023
  35 /128

Résumé :
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xx
.O.
Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle, The Fabelmans de Steven Spielberg nous plonge dans l’histoire familiale du cinéaste qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle. À partir du récit initiatique d’un jeune homme solitaire qui aspire à réaliser ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l’ambition artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent d’avoir un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents.

Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi, dotée d’un tempérament artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa passion est surtout un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de pointer sa caméra sur ses parents et ses sœurs, est devenu le documentariste de l’histoire familiale ! Il réalise même de petits films amateurs de plus en plus sophistiqués, interprétés par ses amis et ses sœurs. Mais lorsque ses parents décident de déménager dans l’ouest du pays, il découvre une réalité bouleversante sur sa mère qui bouscule ses rapports avec elle et fait basculer son avenir et celui de ses proches.
.O.


Xavier
@ @

.O.
22/02/2023
Le dernier film de Steven Spielberg est une autobiographie qui mixe deux axes plus ou moins passionnants. L'axe familial avec l'histoire compliquée de ce couple composé d'une artiste et d'un ingénieur qui disent s'aimer mais ne montrent aucun signe d'affection réelle à l'écran. L'histoire d'un gamin qui tombe amoureux d'un médium récent : le cinéma. La pellicule qui permet de revivre des émotions devient un outil qui mènera au paradis comme à l'enfer pour le jeune homme : la pellicule qui permet de créer une réalité qui n'a pas existé avec les effets spéciaux, la pellicule qui fixe la réalité dans sa plus pure vérité et fait exploser les certitudes de l'enfant qui découvre un monde qu'il occultait.

Tout le jeu du jeune Fabelman avec sa caméra, son plaisir de découvrir de nouveaux formats, de nouvelles façons de raconter des histoires, l'utilisation de cet outil pour s'intégrer et influencer ses relations avec ses camarades... fait la force de ce film.

La vie de la famille des adultes Fabelman avec le père, la mère et le "meilleur ami" est malheureusement bien moins convaincante. Enfin, elle aurait pu l'être si le scénario avait gardé un peu de subtilité, mot qui semble tabou tant les scénaristes ont chargé la barque pour bien assigner à chacun un rôle qui n'évoluera pas (et sera répété jusqu'à l'overdose).

Le film alterne les morceaux de bravoure et les moments gênants avec une régularité exemplaire. Peut-être qu'en taillant dans le vif et en enlevant une bonne demi-heure à son long-métrage, Spielberg m'aurait émerveillé (ce qui n'est pas arrivé depuis un bon moment). Cela l'aurait mis davantage en avant mais j'aurais vu une véritable déclaration d'amour au cinéma, celui qui l'a porté aux nues et qui lui aura apporté tant de réussites. À la place il a voulu mettre ses parents sur le devant de la scène, nous parler en image de cette famille décomposée qui l'a tant meurtrie et dont il a tant parlé dans ces interviews ou dans les scénarios de ses films (vous avez dit "Rencontre du troisième type", "E.T.", "A.I." ? ).

Je suis sorti de la salle en étant vraiment partagé sur ce film et quelques jours plus tard je n'arrive pas à franchement basculer d'un côté ou de l'autre de la moyenne donc je resterai sur ce @@ qui ne me paraît pas refléter vraiment le film mais mettre plus me semblerait bien payer et mettre moins serait nié que certaines scènes sont vraiment géniales. Est-ce qu'il mérite d'être vu ? Assurément mais j'ai quand même de grosses réserves donc j'espère qu'il vous convaincra plus que moi ;-)
.O.


Première :
¤ ¤ ¤ ¤
.O.
Et puis surtout, comme souvent dans la vie, il faudra s’en remettre à l’expertise de John Ford. Guest-star de l’épilogue et auteur ici d’un cours magistral aussi express qu’anthologique, il révélera au gamin que le cinéma est avant tout un art du déséquilibre et qu’il n’y a bien que les idiots pour placer la ligne d’horizon au milieu du cadre. Et s’il fallait vraiment trouver une morale The Fabelmans ça serait probablement celle-là.
.O.


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